« Ines et Abou », clip de vie par FishaïeMédia

Un regard, un instant, des images qui défilent, et beaucoup d’émotions…
L’équipe de FM vous propose un support original et de qualité, pour des souvenirs d’exception…

Je vous ai mis celle-ci car elle me touche par sa poésie, son intimité, sa lumière…et parce que j’aime bien les gens qui sont dedans 🙂

Vous pourrez en découvrir bien d’autres sur Vimeo.

Pour tous les évènements d’une vie, n’hésitez pas à me, ou les contacter pour toute information ou demande de clip.

GAP Champs-Elysées

Juste une brève description sur mon passage dans le Mass Market^^

Après mes 2ans en alternance à Monoprix comme déco-étalagiste, j’en étais partie à la fin pensant trouver vite un poste ailleurs, histoire de « voir autre chose »..

Seulement le marché en IDF est bien bouché (concentration des écoles de Déco/Merchandising) j’ai donc vite compris que ce ne serai pas si simple de trouver un poste. Je m’abonne à toutes les alertes mail possible pour trouver, mais rien de valable..Je passe des entretiens mais rien n’aboutit. Logique quand on constate être une dizaine, voire plus, sur la liste des profils retenus après la « sélection mail » à nous présenter à notre 1er entretien… On comprend vite qu’il va falloir jouer des coudes pour se faire une place!! Le hic: je n’aime pas la compétition et suis plutôt angoissée en face d’une inconnue qui me dévisage avec un regard incquisiteur, me demande mes défauts, mes qualités, ce que je peux apporter à leur goulag capitaliste……et blaaa..bla….bla?) dans un bureau beaucoup trop calme. Je me décourage au fil du temps…….

Mon ancienne tutrice de Monop, Marie, me propose de venir l’aider une semaine sur 2 (plus par service que par nécessité) et j’accepte évidemment, »c’est mieux que rien »…et aujourd’hui je pourrais même dire « c’était trop bien! »  On est autonomes, à l’écart dans notre petit atelier. Je m’occupe principalement des vitrines, sympa quand on connait tout le reste de nos tâches (affichage, balisage de l’étage alimentaire..) Bref, je continues de chercher car pour vivre, un 50h/mois c’est léger.

Je reçois un appel de GAP apès avoir postuler en ligne, qui me demande de me présenter à un rdv. Là, encore, on est très nombreux, mais il y’a plusieurs postes pour différents magasins. Surprise! On passe tous en même temps, genre d’atelier de l’embauche, où on se présente ainsi que notre Book (tout frais de l’année d’avant mais très « scolaire » avec le recul) devant d’autres personnalités, le regard du jugement s’impose.. on est pas toujours très à l’aise.

Je tente de me démarquer en étant très participative et ça marche. Prochain rdv à la boutique d’une chouette galerie parisienne peu après. Là-bas ce fut l’épreuve « technique ». Mission : composer des silhouettes pour plusieurs mannequins, repasser, les habiller, accessoiriser, préparer la vitrine ou le podium..Fastoche! Mais épuisant, stressant.. En tout cas, je passe encore le level de dessus. Je suis prise. On me propose le Flagship GAP des Champs-Elysées, BINGO.

Je re- quitte Monop’ et commence avec GAP.

Le concept chez eux c’est de commencer par d’autres magasins pour se former, mais aussi pour devoir faire preuve de 3fois plus d’adaptabilité! ça a commencer à se corser. Je n’étais pas sensible au concept Merch un peu trop tirer par les cheveux, ni à leur langage d’Américain, ni au produit, et c’est toujours plus facile de travailler quelque chose qu’on connait. Les nouveaux visages n’étaient pas le soucis, mais j’ai eu du mal à trouver ma place et mon timing. Magasin de Rivoli, pendant 2 semaines, et celui de rue de Rennes.

J’arrive enfin à celui des Champs. Je suis vite mise dans le bain, mais je NAGE! 4 étages à s’apprivoiser et à grimper pour un oui pour un non, une équipe de 5 merchs et une organisation confuse! On me met là dessus – on me demande autre chose 5min après etc.. J’essayais vraiment d’y trouver une logique jusqu’au jour où j’ai rendu les armes, à l’intérieur.

On a besoin de moi pour les vitrines, cool c’est ce que je préfere! Je suis avec 2 autres »visuels » et on m’attribut le repassage… ok.  Pendant ce temps elles doivent organiser l’espace avec les éléments déco,  « construire » la vitrine. Lorsque je reviens rien n’est vraiment près et ça semble confus et laborieux: elles étaient en fait en train d’improviser, sans plan réalisé en amont. Bref, le temps passe et elles balladent mes mannequins ce qui commence réellement à tout froisser…jusqu’à ce qu’on me demande de re-repasser la plupart des vêtements! J’ai bouilli. Je rentre décontenancée le soir chez moi, cogite, pèse les pour ,les contre.. bon salaire, CDI.. Mais à l’autre bout de Paris, musique bien trop forte, les touristes qui me prennent de haut, et cette confusion..

Je suis partie quelques jours plus tard, avec des acquis en plus et en sachant un peu mieux ce que je voulais…pas!!