Le grand mariage d’Anne-Sophie et Thierry en Bourgogne

Au début de ma création d’entreprise, je passais des heures à parcourir les sites et blogs de mes consœurs aux doigts de fée, m’abreuvant d’inspirations et rêvant un jour d’arriver à les égaler.. Et puis par hasard, j’ai rencontré au … Lire la suite

Mariage en Las Vegas!

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Même si le temps n’est pas à la fête, l’Amour l’est toujours, et la saison des mariages a reprit depuis quelques semaines déjà.

Enfin je retrouve les délicates et leurs parfums, leurs matières, l’art du détail qui ne me lâche pas, ce stress qui chatouille le ventre, pour au final, gagner l’émerveillement dans les yeux de mes clients…           Le jeu en vaut la chandelle!

Sonia, Wedding Planer, m’a contactée en Aout dernier concernant le fleurissement d’un mariage sur le thème de Las Vegas. Original mais risqué,  j’y ai vu là l’occasion de relever un réel défi.

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On me commande le bouquet de mariée,  le bouquet à lancer(« bouquet de la vierge ») , la décoration de l’allée de cérémonie et d’une arche.

Je fais plusieurs propositions: pour le bouquet de mariée, j’opte pour des cartes en collerette(la main la plus chanceuse au Poker) des jetons et un dé incorporés aux fleurs.

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Le bouquet à lancer doit être quasiment le même sans les éléments déco. Et au final, est aussi beau que celui de la mariée.

Après être passées déposer le bouquet de mariée chez elle le matin, direction le domaine de la Patulière à Breux-Jouy (91), au fin fond des champs, pour y prendre possession des lieux et commencer l’installation de la déco.

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J’aide au montage de l’arche de cérémonie qui sera placée derrière le couple et l’officiante. Puis, tige par tige, je l’habille de haut en bas pour en faire un élément de décor bucolique qui encadrera parfaitement les jeunes amoureux.

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Je place ensuite mes 2 bouquets sur la pergola d’accueil, et je cache le lien par un ruban de satin blanc. Le temps s’est gâté et nous sommes obligées d’installer tout ça en intérieur. Heureusement, il y a une mezzanine donnant sur le hall, assez grande pour y placer les 130 chaises et le tapis rouge. La Wedding est débordée avec cet imprévu et je prends en charge la suite pour pouvoir être dans les temps.

IMG_5209   Il reste les minis bouquets à placer dans les soliflores qui devaient être suspendus sur piquets de fer forgé, dans l’allée de cérémonie, planté dans le sol… et là, on ne peut plus! La seule option qui se présente est de les fixer dans l’escalier qui mène à la mezzanine. Celui-ci est imposant, en pierre, « Royal ». Idéal pour une montée vers l’espace de cérémonie qui les liera pour la vie; mais surtout, il est muni d’une rambarde en fer forgé elle aussi, ce qui me permet d’y associer parfaitement les piquets, fixés discrètement. J’y suspend ensuite les soliflores avec un fin ruban de satin; quelques allers-retours aux lavabos pour les remplir tous et j’y introduis enfin les minis bouquets.

On entend les premières voitures des invités arriver; je range mon barda fissa’, et prend mes photos avant de m’éclipser sous la pluie, il était moins une!

Un mariage à la Parisienne…

( 18/08/2012 )

Un jour de juin, une organisatrice d’évènement me contacte pour un mariage sur Paris à la mi-Aout. J’ai trouvé du travail pour l’été, il faut que je m’arrange, mais je lui répond dans la foulée pour avoir les premiers éléments. C’est un mariage sur le thème de Paris en blanc et fuchsia, une centaine d’invités, il sera célébré à l’église de l’île Saint Louis, magnifique, et suivi d’une soirée croisière sur la Seine.

Nous échangeons un moment sur la demande par mails: j’envoie croquis/inspirations/photos, je rencontre la future mariée, j’établis le devis et 1mois plus tard c’est signé! Je sympathise avec l’organisatrice, Nathalie, qui me fais tout de suite confiance et ça, ça me booste!

  Je devrais réaliser un bouquet de mariée rond uniquement en roses blanches; 2 bouquets ronds pour demoiselles d’honneur; un gros bouquet pour l’église à poser à coté de l’Autel; 22 aumônières de bout de bancs ainsi que 26 nœuds blancs (je choisi de l’organza) pour l’allée de cérémonie; 10 centres de table ronds pour le diner (simples et romantique) au centre desquels ils désirent que je place une Tour Eiffel; un bouquet pour le bar (accueil de la salle) en blanc et fuchsia; ce à quoi s’ajoutera ensuite l’habillage de l’escalier d’accueil de la péniche. De la préparation et du travail m’attend!

Jour J-3: mercredi, je coupe l’organza, fais les nœuds et les fignole pour une finition propre. Je prépare ma table de travail et mon matériel pour le lendemain, quand j’arriverai avec les fleurs.

  – Jour J-2: jeudi, Nathalie passe me prendre vers 7h, c’est plus sympa d’aller acheter les fleurs ensemble, on joint l’utile à l’agréable, entre nanas passionnées.. on se comprend! J’ai vu au préalable avec le fournisseur pour qu’il me réservé les quantités des variétés choisies, il reste cependant certaines fleurs à choisir. Nathalie a l’air d’apprécier le rythme des rolls, nous nous extasions sur nos préférées, et enfin nous embarquons notre cargaisons direction direction l’atelier que je me suis organisée au château de Yerres. Elle m’aide à déchargé et me laisse œuvrer! Je change l’eau, je recoupe les tiges de mes 500 fleurs et j’attaque.. toute la journée et une partie de la soirée.

  – Jour J-1: vendredi, j’enchaine de 9h jusqu’à 2h du matin! Grosse journée mais quel plaisir et quel luxe de travailler à son rythme! J’ai par ailleurs eu les encouragements et l’aide de 2 bonnes âm(i)es volontaires! Parce qu’il faut dire que la composition est solitaire, le temps est passé plus vite bien entourée! (Encore merci Delphine et Sarah,j’espère que vous avez apprécié l’atelier!)

– Jour J: samedi, je vais tôt au château finir, »fignoler » jusqu’à l’arrivée de Nathalie pour midi, qui m’aide à chargé les réalisations. Direction Paris et l’île St Louis pour installer les nœuds et les aumônières à l’église. Je n’ai pas précisé que ce week-end là, c’était la canicule…! J’ai préservé les fleurs autant que possible mais moi j’ai eu chaud!! Heureusement, j’étais au frais le temps de l’installation à l’église, mais ensuite il a fallu enchainer avec l’installation sur la péniche vers 16h: après la mise en place des centres de tables, et celle du bouquet de bar, je fini par l’habillage de l’escalier d’accueil, en plein soleil! J’ai eu un gros coup de chaud, mais pas de bobo!

 

18h: Enfin terminé! je prends mes photos, remercie le personnel, et appelle Nat’. « Mission accomplie… »

Elle arrivait, je la remercie (encore) de m’avoir fait confiance, de m’avoir portée.

Je suis rentrée collante et sur les rotules, assoiffée de fraicheur! Je m’en souviendrais.. Mais soulagée, et heureuse d’avoir pu satisfaire les désirs d’une mariée, et de l’organisatrice!

Jouer à la mariée le temps d’une journée

Il y’a quelques mois, Salomé me demande au hasard si je suis disponible le 22 mai pour une journée shooting photo, comme modèle, pour sa nouvelle collection de robes de mariée qu’elle crée. J’étais libre et j’ai trouvé l’idée amusante.

Pourquoi pas moi? et puis je saurais ce que ça fait d’enfiler des robes uniques, qui vont faire le bonheur sûrement un jour d’une future « Madame », et surtout de me voir moi même en mariée!

Avec mon allure d’adolescente, j’allais d’un coup prendre un coup de Féminité..

Je dois la rejoindre à Auxerre (89) et nous irons ensemble au lieu du shooting. Elle a loué une chambre dans un lieu magnifique, à l’Abbaye de Reigny non loin de là, et nous y retrouvons la photographe et Stéphanie l’autre modèle sous des trombes d’eau!

Nous demandons notre chambre pour nous installer et nous préparer, et là le maitre des lieux nous raconte que c’est la chambre que COCO Chanel prenait pour ses week-ends de chasse avec son amant (il y’a même une porte condamnée qui leur servait à se retrouver dans la nuit à l’époque). La décoration est raffinée et féminine, on est complètement dans les années 30.

Je n’ai pas pour habitude de poser pour un photographe et j’appréhende, mais elle me rassure et m’affirme qu’elles me guideront.

On se maquille, nous coiffons, et Salomé nous prépare les premières des 9 tenues que l’on doit shooter. Ses robes sont tellement délicates et soignées que je les enfile avec des pincettes.

Stéphanie avait, elle, l’habitude de poser et de jouer le jeu face à l’objectif et parait être dans son élément.

J’en essaierais 4 et elle 5, et le temps file à toute vitesse, rythmé des coiffures, habillages et retouches finales.

Nous finissons dans les temps, satisfaites mais fatiguées. Sabrina travaillera les clichés avant de nous les envoyer; je gagne une nouvelle expérience originale et des photos qui feront plaisir à ma mère!

https://www.facebook.com/SalomeGautard

http://www.salomegautard.com/

Crédits photos: Christine Faverger

« … Elle se forme aux différentes techniques de couture et elle maîtrise désormais la coupe à plat, le moulage, et l’assemblage haut-de-gamme.Ses créations sont souvent empruntes d’un esprit Nature, Bohème et Romantique, mais sa source première d’inspiration est la Femme, celle pour qui elle crée ses Robes d’un Jour. Jouant avec les différentes matières, les coupes féminines et valorisantes, on apprécie dans les créations de Salomé Gautard le sens du détail et la délicatesse qui s’en dégage.Créations à découvrir… »

https://www.facebook.com/pages/Sabrina-DUPUY-Photographe/280164641074

http://www.sabrinadupuy.com/

 » Avant tout passionnée par l’image et tout ce que l’on peut véhiculer et partager par la photographie.
Originaire du Bordelais, depuis toute petite j’aime passer des heures à fouiller dans les tiroirs pour découvrir des trésors et,  bien sûr, pleins de photos qui racontent des histoires.
Depuis toutes ces années, une seule chose reste en moi immuable : garder mon regard d’enfant afin de retranscrire au mieux ce que je perçois.
En 2009, je me lance coeur et âme dans ma passion au quotidien et aujourd’hui, elle ne cesse de grandir grâce aux rencontres, aux échanges et diverses expériences.

GAP Champs-Elysées

Juste une brève description sur mon passage dans le Mass Market^^

Après mes 2ans en alternance à Monoprix comme déco-étalagiste, j’en étais partie à la fin pensant trouver vite un poste ailleurs, histoire de « voir autre chose »..

Seulement le marché en IDF est bien bouché (concentration des écoles de Déco/Merchandising) j’ai donc vite compris que ce ne serai pas si simple de trouver un poste. Je m’abonne à toutes les alertes mail possible pour trouver, mais rien de valable..Je passe des entretiens mais rien n’aboutit. Logique quand on constate être une dizaine, voire plus, sur la liste des profils retenus après la « sélection mail » à nous présenter à notre 1er entretien… On comprend vite qu’il va falloir jouer des coudes pour se faire une place!! Le hic: je n’aime pas la compétition et suis plutôt angoissée en face d’une inconnue qui me dévisage avec un regard incquisiteur, me demande mes défauts, mes qualités, ce que je peux apporter à leur goulag capitaliste……et blaaa..bla….bla?) dans un bureau beaucoup trop calme. Je me décourage au fil du temps…….

Mon ancienne tutrice de Monop, Marie, me propose de venir l’aider une semaine sur 2 (plus par service que par nécessité) et j’accepte évidemment, »c’est mieux que rien »…et aujourd’hui je pourrais même dire « c’était trop bien! »  On est autonomes, à l’écart dans notre petit atelier. Je m’occupe principalement des vitrines, sympa quand on connait tout le reste de nos tâches (affichage, balisage de l’étage alimentaire..) Bref, je continues de chercher car pour vivre, un 50h/mois c’est léger.

Je reçois un appel de GAP apès avoir postuler en ligne, qui me demande de me présenter à un rdv. Là, encore, on est très nombreux, mais il y’a plusieurs postes pour différents magasins. Surprise! On passe tous en même temps, genre d’atelier de l’embauche, où on se présente ainsi que notre Book (tout frais de l’année d’avant mais très « scolaire » avec le recul) devant d’autres personnalités, le regard du jugement s’impose.. on est pas toujours très à l’aise.

Je tente de me démarquer en étant très participative et ça marche. Prochain rdv à la boutique d’une chouette galerie parisienne peu après. Là-bas ce fut l’épreuve « technique ». Mission : composer des silhouettes pour plusieurs mannequins, repasser, les habiller, accessoiriser, préparer la vitrine ou le podium..Fastoche! Mais épuisant, stressant.. En tout cas, je passe encore le level de dessus. Je suis prise. On me propose le Flagship GAP des Champs-Elysées, BINGO.

Je re- quitte Monop’ et commence avec GAP.

Le concept chez eux c’est de commencer par d’autres magasins pour se former, mais aussi pour devoir faire preuve de 3fois plus d’adaptabilité! ça a commencer à se corser. Je n’étais pas sensible au concept Merch un peu trop tirer par les cheveux, ni à leur langage d’Américain, ni au produit, et c’est toujours plus facile de travailler quelque chose qu’on connait. Les nouveaux visages n’étaient pas le soucis, mais j’ai eu du mal à trouver ma place et mon timing. Magasin de Rivoli, pendant 2 semaines, et celui de rue de Rennes.

J’arrive enfin à celui des Champs. Je suis vite mise dans le bain, mais je NAGE! 4 étages à s’apprivoiser et à grimper pour un oui pour un non, une équipe de 5 merchs et une organisation confuse! On me met là dessus – on me demande autre chose 5min après etc.. J’essayais vraiment d’y trouver une logique jusqu’au jour où j’ai rendu les armes, à l’intérieur.

On a besoin de moi pour les vitrines, cool c’est ce que je préfere! Je suis avec 2 autres »visuels » et on m’attribut le repassage… ok.  Pendant ce temps elles doivent organiser l’espace avec les éléments déco,  « construire » la vitrine. Lorsque je reviens rien n’est vraiment près et ça semble confus et laborieux: elles étaient en fait en train d’improviser, sans plan réalisé en amont. Bref, le temps passe et elles balladent mes mannequins ce qui commence réellement à tout froisser…jusqu’à ce qu’on me demande de re-repasser la plupart des vêtements! J’ai bouilli. Je rentre décontenancée le soir chez moi, cogite, pèse les pour ,les contre.. bon salaire, CDI.. Mais à l’autre bout de Paris, musique bien trop forte, les touristes qui me prennent de haut, et cette confusion..

Je suis partie quelques jours plus tard, avec des acquis en plus et en sachant un peu mieux ce que je voulais…pas!!